DAMIEN MEYER / AFP
LES JEUX DE PARIS 2024 ONT CHANGÉ LEUR VIE (8/10) –Cinq ans après son premier passage en NBA, l’ailier fort des Bleus du basket a profité de l’effet JO pour y revenir, par la grande porte.
La NBA, son univers impitoyable. S’y inviter n’est déjà pas une mince affaire. Y rester, c’est encore autre chose. La ligue nord-américaine de basket représente un eldorado professionnel et personnel pour bon nombre de joueurs à travers le monde. Guerschon Yabusele est de ceux-là. Son « rêve de gamin » est devenu réalité en 2016, quand les Boston Celtics le choisissaient à la 16e position de la draft. Passé par Roanne et par Rouen, l’ailier normand né en 1995 a encore dû patienter un an en Chine avant de débarquer dans le Massachusetts. Le grand monde.
Sauf que le rêve américain de « l’Ours dansant » a tourné court. Entre deux allers-retours en ligue mineure (G-League), Yabusele n’a eu droit qu’à la portion congrue en termes de minutes. Et en 2019, la porte. « Je n’avais pas eu beaucoup de temps de jeu ou la chance de m’exprimer », peste ce gentil géant (2,03 m, 120 kg), pour Le Figaro. « À l’époque, il n’avait pas les outils pour…
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